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Reprise économique : l’entreprise a-t-elle raison de délaisser la communication sur les réseaux sociaux ?

reseaux sociaux et reprise economique

Le rebond économique stresse les entreprises autant que le confinement

Voilà tout un paradoxe en ces temps de reprise d’activité des entreprises, en particulier des TPE et PME. Avant, on avait pas l’envie de communiquer maintenant on a plus le temps. C’est un peu le serpent qui se mord la queue.

Beaucoup d’entreprises lors du confinement ou bien lors de crises précédentes (comme en 2008 , certes moins impactante sur le social média qui était marginal), se sont retrouvées en difficultés car elles n’étaient pas armées avec les outils de communication actuels. Dans le meilleur des cas, elles ont du dans la précipitation recourir aux moyens du moment pour essayer de rattraper le temps perdu en ouvrant des canaux de communication sur les réseaux sociaux afin de rester en contact avec leurs clientèles. D’autres sont restées frileuses soit par manque de budget ou de lisibilité dans les aides garanties, soit parce qu’elles n’avaient tout bonnement pas envie de se lancer.

Aujourd’hui, on ne parle plus de stress de chiffre d’affaire car la donne est inversée. Les entreprises n’ont plus le temps de s’occuper de leur communication car elles sont souvent débordées, manquent de ressources humaines et passent ce point là au second voire au troisième plan. Elles ne souhaitent plus communiquer par peur de ne pas pouvoir répondre aux sollicitations de nouveaux clients car la chaîne de production est engorgée, les délais de livraisons explosent et les carnets de commandes sont pleins.

Et pourtant, c’est une erreur stratégique !

Effectivement si aujourd’hui on ne se pose pas la question de remplir le carnet de commande, on en oublie la question essentielle des valeurs et de la réputation de l’entreprise. C’est comme si la reprise passait le savoir-faire et le savoir-être au second plan.

Mais qui vous a dit que les réseaux sociaux servaient uniquement à remplir vos bons de commande ? Les plateformes sociales sont avant tout une relation privilégiée avec vos clients et contribuent à rassurer sur le sérieux, la qualité, la relation d’une entreprise avec ses consommateurs. Si le site internet est votre vitrine, les réseaux sociaux eux représentent l’intérieur de votre magasin, l’échange avec vos collaborateurs et la relation que vous pouvez développer au fur et à mesure avec vos clients les plus fidèles.

On perçoit parfaitement dans les tendances social média et dans les aspirations de la génération Z, vous savez celle qui prend petit à petit les commandes de la consommation, qu’il s’agit d’un sujet primordial voire obligatoire dans leur choix. Les valeurs d’une marque, sa capacité à mettre en scène son ADN et sa différence sont des tendances de fond dans les demandes des consommateurs. Si aujourd’hui, on ne se pose pas la question car on arrive pas à suivre le mouvement, qu’en sera-t-il demain ?
Et demain cela peut être rapidement, très rapidement là.

Accroître sa présence sur les réseaux sociaux est nécessaire

Si la reprise économique est un facteur de stress tout autant que le confinement l’a pu être, on conseille aux entreprises de profiter de ce moment d’euphorie pour se positionner stratégiquement sur les réseaux sociaux pour plusieurs raisons :

– la première est évidemment une question de réputation. Lorsque ce moment d’emballement économique va retomber, seuls ceux qui auront pris les devants marqueront les consommateurs. Les autres trop stressés, qui n’ont pas eu le temps de se concentrer sur leurs clients, perdront forcément en visibilité auprès de ces derniers lorsque l’attention se focalisera sur les plus présents.

– la seconde est économique. L’augmentation du chiffre d’affaire de l’entreprise permet d’investir stratégiquement sur l’avenir alors que pendant des mois, l’entreprise parfois sous perfusion, avait du mal à pouvoir abonder un budget sans aides exceptionnelles. Être visible c’est une engagement sur du long terme. Les consommateurs ne réagissent pas en fonction des aléas économiques d’une entreprise mais plutôt en fonction de leurs propres besoins à un moment donné.

– la troisième est sociétale. Investir la communication social média n’est pas un pari fou mais une nécessité en 2022. Les générations à venir et quelque soit le modèle de réseau social qui se dessine dans les prochaines années, utiliseront des moyens numériques de plus en plus performants et de plus en plus viraux pour communiquer avec leurs proches et avec le monde économique. L’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux pendant le confinement est une réponse à un besoin plus qu’à un divertissement. Il est fort à parier que les ventes via ces plateformes vont grandir et devenir le futur emplacement d’une consommation digitale décomplexée. Ne vous méprenez pas, consommer local n’est pas forcément opposé au consommer digital; il s’agit avant tout d’une prise de conscience du consommateur d’un critère de qualité et de rapidité. Une entreprise qui échange en ligne avec un client de proximité en répondant rapidement à son besoin, aura très certainement gagné sa confiance.

Quelle est la solution à court terme ?

Les entreprises doivent à court terme s’appuyer sur une externalisation tant qu’elles ne peuvent pas recruter elles-mêmes les ressources nécessaires en communication. Il s’agit vraiment de mettre en avant le professionnalisme d’une entreprise pour garantir sa réputation sur le long terme.
Il est important de définir une stratégie de communication adaptée à la situation actuelle afin de pouvoir garder le lien avec les consommateurs et éviter des surchauffes du côté d’un bad buzz ou d’une e-réputation désastreuse : le service client n’est pas réactif, l’entreprise ne répond pas à nos demandes, impossible de savoir si tel ou tel service est possible.

En 2021, 76% des français utilisent les réseaux sociaux et y passent près d’une heure et demie par jour…

Coopératives et réseaux sociaux : si loin, si proches

cooperatives

Récemment,j’ai parcouru avec intérêt l’étude de We like Travel sur les destinations françaises et les réseaux sociaux en 2022. Une étude riche d’enseignements qui m’a permis aussi de faire un parallèle avec le monde des coopératives auquel j’appartiens depuis 6 ans.

Pour ne rien vous cacher, je viens du milieu du tourisme et ce secteur a toujours été en avance sur la communication social média et pour cause c’était la première impactée par ces nouveaux modes de communication dans les années 2010.

Si je me permets de faire un rapprochement entre coopératives et réseaux sociaux, c’est que justement dans cette étude, on apprend dans les tendances et réflexions pour 2022, que l’on s’oriente vers une communication plus responsable, une relation plus intimiste et plus sincère. Les jeunes générations nées dans le digital sont également en quête d’authenticité et sont plus sensibles à l’inclusion, à la tolérance et aux enjeux écologiques. Ne serait-ce pas le propre de nos Scop et Scic de promouvoir une consommation plus responsable, plus éthique et un autre modèle de société ?

« Le besoin de revenir à l’essentiel est également très fort. Les clients attendent du sens dans leur relation aux marques et un engagement de leur part autour de valeurs communes. »

Les internautes sont en recherche de contenus plus authentiques, mais il faut pour autant que les entreprises en aient conscience ne serait-ce qu’en étant présentes sur les réseaux sociaux. Et c’est là que le bas blesse. En effet, encore trop peu de coopératives ont conscience de leur potentiel de communication sur les réseaux sociaux. Elles pourraient se retrouver dans les tendances actuelles en particulier sur leurs valeurs et leurs succès en se démarquant positivement

Pourquoi ne pas commencer à être présent et engageant sur Facebook ?

Facebook est toujours le réseau numéro un au monde et en France et comme le note le rapport, le réseau social n’a pas dit son dernier mot. Près de 30 millions de français s’y connectent tous les jours. Si TikTok et Snapchat focalisent les moins de 18 ans, cela est moins évident au delà.

« La répartition des utilisateurs par tranche d’âge, et la popularité de certaines marques auprès des 18-35 ans rend l’analyse plus complexe »

Si Facebook est loin d’être un réseau social “de vieux” pour la promotion touristique, il aussi est bien ancré dans le cœur des consommateurs pour les entreprises. Généralement le storytelling et l’utilisation des émotions fonctionnent bien. Il faut rendre l’entreprise plus humaine : parler des coulisses de son entreprise, de son ADN, de ses clients, de ce qui fait que la coopérative est différente et propose des produits ou des services différents.

Instagram, s’assurer une image dynamique

Instagram est le moyen d’avoir une ligne éditoriale très visuelle pour une communauté d’internautes qui se concentre sur les 18 – 34 ans.

« Un puissant écosystème relié à sa maison mère Facebook, à la fois moteur d’inspiration, journal intime et compagnon de shopping. »

Quelle que soit votre choix éditorial, il y a quelques notions sont essentielles : des posts élaborés, des hashtags réfléchis, des stories à propos et une interaction incontournable. Instagram est un levier très intéressant pour les coopératives en matière d’expériences et d’offres alternatives.

LinkedIn, vos valeurs d’entreprise

LinkedIn est le réseau le plus pertinent pour la communication d’entreprise notamment en matière de ressources humaines, de RSE, de mise en valeur de leurs travaux et de leurs équipes.

« La croissance des pages est rapide, et corrélée à l’animation. Chaque publication profite à la marque, et il faut s’astreindre à un rythme éditorial hebdomadaire a minima »

Là aussi très peu de coopératives sont actives et proposent du contenu adapté aux usages de LinkedIn.

Que faut il faire maintenant ?

Rien n’est perdu, tout est à faire dit on. Les coopératives doivent désormais s’approprier la communication sur les réseaux sociaux et parler de leur raison d’être. Leur mode de fonctionnement est si éloigné des réseaux sociaux et pourtant si proche des internautes, que ce serait une erreur de ne pas s’y attarder.

Covid : où en sont les entreprises avec la stratégie numérique ?

réseaux sociaux et entreprises
La communication social média est certainement la grande gagnante de cette période anxiogène économiquement. L’adoption des réseaux sociaux par les français a été massive souvent pour des raisons d’ouverture sur l’extérieur, de communication avec les proches et de contact avec les commerces de proximité. Les entreprises ont-elles vraiment profité de cette occasion pour apprendre de la situation, comprendre le phénomène et mettre en place une stratégie ?

Que nous a appris la crise de la COVID depuis un an ?

Rien et tout à la fois.

Rien parce que nous avions tout devant pour communiquer en tant que professionnel. On a crée il y a quelques années sa page Facebook, son compte Twitter, son compte Instagram, sa chaîne Youtube mais on a jamais vraiment compris pourquoi, à quoi cela servait et si ce n’était pas une perte de temps. Pire, peu d’investissement sur ce poste qui était considéré comme une tâche peu importante, confiée à un stagiaire.

Tout, parce qu’on a découvert que la communication « social media » était le meilleur moyen de toucher les clients en s’adressant directement à eux. Et que selon les situations, on se retrouvait à parler à un client alors coincé dans son appartement. Ces réseaux devenaient tout à coup une ouverture sur le monde alors qu’ils étaient considérés comme une activité marginale jusqu’alors par les entreprises. Le télétravail a avec évidence accéléré ce phénomène, comme si les relations « sociales » n’avaient jamais été aussi importantes.

Qu’est ce qui a changé pour les entreprises ?

Rien et tout à la fois

Rien parce qu’une fois de plus, l’accompagnement dans ce domaine s’attache à la surface pour pallier des problèmes instantanés comme si on avait plus le temps d’apprendre. On ne s’attache pas à transmettre aux  entrepreneurs la connaissance sur leur propre communication social média, on les pousse dedans parce que c’est ça qu’il faut faire. Le plus marrant dans tout ça c’est qu’en général on confie cette transmission de savoir à des personnes qui n’en sont même pas convaincus. Force est de constater que la majorité des entreprises en sont toujours au même point.

Mais tout a changé, parce que la communication social média est tellement propre à la stratégie de l’entreprise qu’elle est devenue un moyen d’expression hors normes en traversant cette pandémie. Se priver de ce moyen d’expression et de communication est tout simplement une fois de plus une erreur économique et l’entreprise non préparée se retrouvera une fois de plus au pied du mur en cas de problème.

On va sortir de cette pandémie c’est sûr, juste à savoir quand exactement. La reprise des activités et l’accélération de la croissance post-épidémique va sûrement pousser les entreprises dans une fuite en avant pour rattraper un retard de chiffre d’affaire.
Si on regarde l’effet-Covid, on va retenir trois scénarii dans le monde de l’entreprise : ceux qui étaient fragiles avant et qui n’ont pas résisté, ceux qui ont courbé le dos et attendu que cela se passe et ceux qui ont tiré partie de la crise. Ces phénomènes ont été amortis ou accélérés par l’attitude social média des entreprises : ceux qui n’ont plus ou pas communiqué, ceux qui ont profité de l’occasion pour recentrer leur communication vers leurs clients.

reseaux sociaux entreprises

En fait pourquoi ce constat ?

On a vécu et on vit une période difficile où de nombreuses administrations et collectivités se sont aperçus que la France avait un énorme retard en matière de communication numérique (et pourtant on le savait depuis des années). Loin de toute critique, l’urgence a précipité de nombreuses collectivités à pallier le manque d’investissements de la part des entreprises privées de proximité. Mais, car il y a un mais, sans pour autant pousser les entreprises à comprendre pourquoi et comment s’armer pour les mois à venir en matière de communication.

Nous aurions peut être dû profiter de cette période pour faire comprendre aux entreprises qu’un accompagnement sur leur stratégie de communication était plus pérenne qu’une plateforme de click & collect qui n’est en sorte qu’un outil temporaire. Nous sommes sûr et certains que de nombreuses plateformes fermeront dans les semaines qui suivront le retour à la normale. Pourquoi ? Parce que les entreprises auront la tête dans le guidon et ne prendrons plus le temps d’alimenter des  plateformes externes. Si les clients reviennent directement pourquoi s’embêter avec des outils supplémentaires ? Le plus alarmant, c’est que de nombreuses entreprises n’ont même pas profité de l’occasion d’investir dans un vrai site e-commerce pourtant assorti d’une aide conséquente.
Et ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle, c’est qu’il n’auront pas non plus construit une stratégie pérenne en matière social média.  Bref, pour de nombreuses entreprises, un retour à la case départ d’avant la pandémie.

C’était pourtant une occasion unique de s’attacher à l’ADN de l’entreprise : qui sont vos clients ? Qu’attendent-ils ? Communiquez-vous avec eux ? Quel est l’avantage pour moi d’être sur tel ou tel réseau social ? Comment dois-je communiquer sur Facebook, Instagram ou Youtube ? Comment s’adresser aux clients de demain ? Comment s’armer face à un problème dans l’avenir ? Une chose est sûre, de nombreux réseaux sociaux ont évolué en proposant des solutions très performantes pour des commerces de proximité.

Chroniques d’un internaute ordinaire

internaute

Être présent sur internet, c’est déjà être en phase avec ses clients et futurs clients. On ne peut pas vivre sur ce qu’était le commerce avant. Les habitudes changent, les générations changent, les besoins changent…

Avoir une présence en recherche

J’ai une connexion internet et je m’en sers. Cela parait fou mais en 2020 cela va de soi. Que je sois sur mon smartphone ou mon ordinateur, j’ai accès à des moteurs de recherche pour…chercher…Alors je fais des requêtes, soit thématiques parce que je cherche un produit dans les environs soit parce qu’on m’a parlé de votre entreprise alors je vais chercher votre nom. Un nom, un thème, une requête…une réponse.

C’est tout simple mais fallait y penser. Votre commerce, votre entreprise est présente sur le moteur de recherche et renvoie à minima une information comme la fiche Google My business ? Parfait alors je vais trouver votre numéro de téléphone, votre adresse (au cas où j’utilise le GPS pour vous trouver), vos horaires, vos services et bien sûr, votre site internet…Le b.a.-ba ! Suis-je le consommateur méchant qui tue les commerces…non juste un internaute

ecommerce

Ben oui, un site internet ça sert à quoi ?

Le site c’est un peu la vitrine de l’entreprise et en ce moment on a bien besoin de voir la vitrine. Il représente votre entreprise, son histoire, ses produits, et doit vraiment ressembler à votre entreprise et uniquement la vôtre. La vitrine m’attire, ah oui c’est joli et c’est unique. J’ai bien envie d’en savoir plus
Finalement quand vous faîtes un site avec des solutions “dupliquées” car quelqu’un vient vous démarcher et vous dit c’est pas cher…vous dupliquez un autre site et vous ressemblez à d’autres magasins. A quoi bon clamer sa différence ? Moi je passe mon chemin, bref, la devanture m’attire pas et j’ai vraiment pas envie de pousser la porte.

Un site internet c’est déjà une belle avancée, car on personnalise sa présence en ligne. On affirme son ADN. Il faut maintenant le rendre performant dans la recherche, et c’est là qu’intervient le contenu. Vos textes sont ils originaux, décrivent ils votre activité, est ce que je comprend quelque chose dans ce que vous me racontez ? C’est ce que l’on appelle le référencement naturel pour les robots qui ont appris à lire depuis. Mais c’est aussi une phase de séduction, votre « pitch » de présentation quoi. J’aime bien en savoir plus quand la vitrine m’attire, et je voudrais connaître l’histoire de ce commerce. Qui sont les commerçants ? D’où viennent ils ? Leurs produits sont ils si fantastiques ? Pourquoi veulent ils absolument que je rentre dans leur magasin. 

Allez je pousse la porte…avec les réseaux sociaux, j’ouvre la porte de votre commerce like

Un site internet présente votre commerce sous ses plus beaux aspects, les réseaux sociaux vont immerger vos clients dans votre histoire et votre boutique. C’est absolument nécessaire de pouvoir se familiariser avec le commerçant.

En fait, depuis le début vous me dites que vos produits sont singuliers et qu’il faut acheter chez vous…prouvez le. Je vois que vous avez des réseaux sociaux et vous n’avez pas manqué de le signaler et le mettre en évidence sur votre site. Alors ce commerce vit il réellement, qu’en pensent les autres ? Les avis sont cool mais j’ai besoin que vous me parliez des produits, que vous me rassuriez et que vous m’accueillez. Que publiez vous sur votre mur ? Aïe non n’entamez pas la politique ou le dernier potin de la ville, en fait on ne se connait pas, je ne suis peut être pas d’accord avec vous.

En fait, j’aime bien ce que vous faîtes et je vais vous suivre sur les réseaux pour en parler à ma famille et à mes amis. Tiens tu as vu les légumes chez ce commerçant, ils sont bons et sont cultivés juste à côté de chez nous. Ca vaut peut être le coup d’y aller. Suis les sur Facebook, en fait ils mettent régulièrement des reportages sur la récolte.

Oui je suis devenu fidèle et j’ai confiance. C’est à ce moment là que j’aimerai bien pouvoir commander en ligne car j’ai pas le temps dans la journée. Au fait, vous utilisez Messenger ou Whatsapp, j’ai quelques questions privées à vous poser ? Vous avez une boutique Facebook Shops, Instagram, un site e-commerce ? 

L’e-commerce, le chaînon manquant

Vous êtes visible sur internet, vous avez une vitrine et accueillez les gens dans votre boutique. Le problème c’est que souvent, on oublie les heures d’ouverture. Ce n’est pas parce que vous fermez à 18h00 que le monde s’arrête. Bam pas de chance le filtre de ma cafetière expresso tombe en panne juste ce soir. Je vais voir…ah ben non il n’y a pas de possibilité d’acheter.. en fait, je vais faire une recherche du produit sur internet. Au delà du prix, qui va me satisfaire ? Livraison rapide, disponibilité, paiement sécurisé…à ce stade là je ne trouve aucun magasin en proximité répondant à ma demande. Aucune magasin doté d’une boutique Facebook ou d’un site e-commerce…
Oui des regrets pour les uns, une avancée pour les autres. La vie c’est 24 heures sur 24 et si je suis insomniaque rien ne peut m’empêcher d’aller faire un tour dans les allées marchandes virtuelles. C’est ce que l’on appelle une Market place, un gigantesque centre commercial où les boutiques affichent leurs produits..mais je ne vous trouve pas dans l’allée marchande, seul un concurrent allemand, me propose le produit.

paiement en ligne

Alors oui on peut regretter le temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, mais le fait est là et rien ne sert de dire que nous sommes tous des robots et des consommateurs irresponsables sur internet. Aujourd’hui je peux décider de chercher, de discuter, d’acheter, de me renseigner sur des commerces à l’autre bout du monde comme sur des commerces en proximité. Mais quel est réellement mon comportement ? Croyez vous que si le produit que je recherche est disponible à 500m de chez moi , je vais faire le choix de l’acheter en Allemagne ?

La consommation se joue en proximité et toujours en proximité…si je ne vais pas au produit, le produit viendra à moi. Alors moi simple internaute ce qui m’importe c’est la qualité du produit, la satisfaction de mon achat, le service après vente, la rapidité, la disponibilité mais personne ne pourra m’obliger à faire des achats à tel ou tel endroit car c’est bien ou pas bien. C’est plutôt au commerçant de me convaincre avec un large sourire que chez lui c’est disponible, plus pratique, que je pourrai venir chercher mon achat dès demain et qu’il me reconnaîtra car j’ai besoin de lien social.

Facebook ce réseau social de vieux !

facebook

Qui n’a pas entendu cette phrase dans une conversation ? Presque personne ! Il faut tout de même moduler ce discours et surtout ne pas confondre impression et réalité.

Un premier phénomène est la présence d’adultes sur des réseaux auparavant utilisés massivement par les jeunes. En tant qu’adolescent, vous n’auriez certainement pas aimé que vos parents se retrouvent dans la même pièce que vos amis et participent à vos conversations. C’est certainement ce point là qui est le plus important. Plus un réseau social est adopté par les adultes, moins il sera populaire chez les 13-17ans. Et ce phénomène touche sans exception tous les réseaux sociaux qui passe de l’adolescence à la maturité.

Qu’en est il vraiment de Facebook ?

En fait, si on compare le tableau des utilisateurs actifs de Facebook par rapport à la pyramides des âges, on s’aperçoit que les 13 – 17 ans représentent 3% des actifs sur Facebook ce qui correspond à la virgule près à leur proportion dans la population française ( un peu plus de deux millions).  Mais en fait, il faut bien faire la différence entre le pourcentage d’utilisateurs dans une tranche d’âge et le nombre absolu qu’ils représentent.

Basée sur les données de Statista* et de l’INSEE*, on s’est amusé à faire une projection de l’utilisation de Facebook par chaque tranche d’âge et en fonction de leur poids dans la totalité de la population.  Ce graphique sans aucune prétention est surtout le moyen de visualiser le fait que Facebook est largement utilisé chez les 18 – 34ans ce qui n’est pas une population très âgée.

utilisation de Facebook
Infographie basée sur le croisement de données entre statista et l’INSEE 2020

Explication du graphique : plus la bulle est élevée, plus la part de cette tranche d’âge dans les utilisateurs actifs de Facebook est importante (37 millions au total en France) ; plus elle est volumineuse plus cela représente une part importante au sein de la tranche d’âge et enfin plus elle se situe vers la droite, plus la tranche d’âge est importante en nombre d’individus au sein de la population globale (65 millions)

Concrètement : on constate que les 13 – 17ans, représentant plus ou moins 3% de la population en France et une part assez similaire des actifs sur Facebook (3% de 37 millions), ont tout de même une présence active sur Facebook au sein de leur tranche d’âge plus importante que les 35-44ans représentant 4 fois plus de monde.

Facebook parfaitement en phase avec le vieillissement de la population ?

Evidemment Facebook évolue avec les générations, ce serait bizarre une fois arrivé à l’âge adulte de fermer son compte Facebook alors que c’est là où il devient pertinent professionnellement. Aujourd’hui, Facebook est majoritaire chez les 18 et 34 ans comme la plupart des réseaux sociaux, cette tranche de la population à la croisée de la génération Y (les millenials nés avec internet) et la génération Z nés à partir de 1995. Les 13 -17 ans d’aujourd’hui sont nés entre 2003 et 2007, ils avaient entre 3 et 7 ans à la naissance de Facebook, bien loin de leurs préoccupations alors que Tik Tok ou Snapchat sont plus récents et surtout moins adoptés par les adultes.

Le réseau social a mûri et en 10 ans, après avoir conquis une majorité d’internautes, il ressemble de plus en plus à la photographie de la population, modulé bien sûr par l’accès à la technologie. En fait en 10 ans, Facebook a pris 10ans, c’est marrant non ? Les 16 ans qui utilisaient Facebook pour avoir un « tas » d’amis virtuels, ce qui faisait les choux gras des journaux télévisés des années 2010, ont aujourd’hui 26 ans. En fait, il semble que Facebook colle parfaitement à la démographie des pays où il se situe, son utilisation dans des pays plus jeunes est forcément différente. Le réseau social rattrape petit à petit la courbe des âges, c’est l’une des raisons pour laquelle le réseau évolue sans arrêt car à se rythme là, dans 20 ans sans aucun changement, il sera adapté à une population de 46 ans. Les changements graphiques, les nouveautés, les améliorations sont là pour stabiliser les utilisateurs.

Et si Facebook avait prévu cette évolution ?

Facebook est devenu un réseau social avec un public très large. Or le modèle économique de Facebook s’appuie presque exclusivement sur la publicité. Qui plus que les entreprises et les marques investissent des budgets publicitaires sur les réseaux sociaux ? Facebook a-t-il réellement l’intention de proposer aux entreprises un panel de consommateurs entre 13 et 17 ans ou bien cherche-t-il à toucher une cible beaucoup plus importante, du moins en France, comme les 18-44 ans cœur de la consommation et représentant plus du tiers de la population ?
La réalité est bien là pour les entreprises, l’audience de la publicité tout réseaux sociaux confondus est similaire au poids de Facebook dans chaque classe d’âge comme l’on voit sur le premier graphique.

marketing social media

Sur la deuxième infographie, on voit bien que Facebook reste avec youtube, le réseau social le plus utilisé par la population.

facebook 1
Infographies ©Hoosuite – we are social*

Facebook est il déserté par les jeunes ?

Déserté pas vraiment, adopté pas vraiment non plus. Disons que c’est culturel.
L’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de 13 à 17 ans est plus complexe qu’il n’y parait. D’une part, il y a l’utilisation qu’ils en font, consomment-ils les réseaux sociaux comme les consomment des jeunes adultes ? D’autre part, à chaque génération, l’adolescence cherche son espace de liberté , d’expression et de rébellion que ce soit dans les années 60, 80 ou 2020. En fait la question à se poser est celle de l’utilisation même des réseaux sociaux à 15 ans et à 25 ans. Posez vous la question de ce que vous faisiez à 15 ans et à 25 ans et vous trouverez sûrement la réponse.

Mais la vraie question pour une entreprise est : à qui souhaitez-vous parler ? Qui sont vos clients, vos consommateurs, votre cible. Si ce sont les 13 – 17 ans alors oui il faudra changer de stratégie et pensez comme eux.

harris interactive

Sur la courbe de l’étude d’Harris interactive, on remarque pendant le confinement qu’il y a un tassement de Facebook au profit de profit de plateformes comme Instagram et surtout Tiktok, peut être plus funs pour se connecter, mais que globalement l’utilisation du géant reste dans des proportions élevées. Il est donc prématuré de dire que les jeunes n’utilisent plus du tout Facebook, ils l’utilisent différemment et surtout plus tard. A noter que si un réseau social impacte les jeunes, c’est bien Youtube

En fait, si on s’en tient à la courbe des âges des utilisateurs d’Instagram aux Etats unis par exemple, on s’aperçoit qu’elle est globalement plus ou moins équivalente à la population, c’est aussi un réseau social de « vieux » de 18 à 34 ans. Si on tentait de donner une réponse, on pourrait avancer que les jeunes en 2020 ont plus de choix qu’en 2010 et surtout des plateformes moins comprises par les adultes donc forcément plus attirantes. Il faudra surveiller le comportement de ces jeunes dans 5 ou 10 ans et surtout voir si le paysage social média aura été durablement bouleversé.

*sources
Rapport digital France – Hootsuite – we are social
Etude population Insee
Etude statista

Comment attirer des participants à mon événement ?

community manager trail running

[Mise à jour le 02/10/2020]
Aujourd’hui la concurrence sur les événements est telle qu’il faudrait inventer d’autres week end pour pouvoir participer à tous. Notamment sur la course à pied et les trails où il n’est pas rare d’avoir à choisir entre plus d’une vingtaine de propositions dans un rayon de 200km sur un même week end. L’impact de la crise sanitaire a rajouté une forte concurrence à un domaine déjà très concurrentiel. Mais alors comment se démarquer ?

Comment faire aujourd’hui pour être différent et attirer plus de participants ?

Le premier des critères est certes le parcours, la qualité des prestations et l’intérêt du site, c’est principalement sur cela d’ailleurs que les organisateurs se battent pour attirer des pratiquants sur leurs courses mais il y a un second critère fondamental qu’ils oublient très fréquemment : c’est la communication.

Une course se vit de l’intérieur que ce soit avant, pendant ou après. La dimension des réseaux sociaux est pour un évènement un atout considérable pour pouvoir faire la différence à prestation égale. Pourquoi ?

Le coureur qui hésite se renseigne sur l’actualité et les recommandations des courses bien avant d’y participer mais il souhaite également connaître l’état d’esprit et qu’on lui donne vraiment envie d’y participer pour vivre un moment extraordinaire. Et s’il doit faire confiance à quelqu’un, c’est bien à un autre participant. C’est lui qui va lui donner envie.
Par ailleurs, beaucoup de participants ne viennent pas forcément pour gagner mais pour se faire plaisir. Et le tord aujourd’hui de bon nombre d’organisateurs est de privilégier l’image de ceux qui gagnent mais pas des autres; ceux qui mettront au final leur nom dans la deuxième moitié du classement, or ce sont ceux-là qui font gagner la course en popularité.

Pour répondre à cette problématique, il existe bien plusieurs phases dans la communication

Être présent activement sur les plateformes sociales le jour de l’événement

Rien de sert de mettre en boucle le départ d’une course, c’est bien mais on souhaite connaître vraiment ce qu’il se passe au sein d’une épreuve. Et c’est là notre rôle d’agence social média, celui de suivre la course de l’intérieur et d’expliquer en live ce qu’il s’y passe. C’est la photo, la story, la vidéo en live qui va populariser l’événement auprès des accompagnateurs et proches. Lorsqu’on analyse le trafic sur le site internet et les réseaux sociaux de l’organisateur le jour de la course, on se rend bien compte de la présence de nombreuses personnes prêtes à se faire l’écho des publications. L’analyse de trafic du site internet révèle une forte présence d’internautes en mobilité (d’où la nécessité d’avoir un site adapté aux mobiles).

live course a pied

Le maillage des réseaux sociaux et du site internet est fondamental pour jouer à fond la stratégie de cross média. Cela permet d’asseoir une communication dominante le jour de l’épreuve et de dire simplement « Tu vois ce que tu rates ». Les chiffres en nombre de vues sur les différents canaux confirment cette tendance lourde. Les réseaux sociaux vont également jouer le rôle d’information du jour pour les médias locaux et les médias spécialisés en ayant une information rapide, fiable et de qualité. Qui est en tête ? Quels sont les résultats ?

Partir de l’événement en cours pour parler de la prochaine édition.

Dès le lendemain de la course, il faut rapidement penser à la prochaine édition et surprendre. C’est pendant l’événement que l’on pourra réaliser une série de photos et vidéos qui vont permettre d’alimenter les réseaux sociaux jusqu’à la prochaine édition.
Il faut penser ce jour là à tous les petits détails qui peuvent surprendre ou amuser. Notre agence se déplace sur les parcours pour capter ces instants en dehors de l’arrivée, car rien n’est plus semblable qu’une arrivée de course. C’est bien d’avoir les trois premiers mais que faites vous des autres ? Ceux qui passent deux fois plus de temps à boucler le parcours ? Ceux qui galèrent derrière ? Pourquoi ne pas les mettre en avant, les encourager et leur donner envie d’être à la prochaine édition.

trail running

Souvent l’après course d’une organisation se résume à la réalisation d’un film, à grand renfort de technologie. C’est très bien mais ce n’est pas le même objectif, on reste dans le promotionnel. On oublie souvent de s’identifier au sportif, d’être dans la pure expérience pratiquant. Les médias, inondés d’images presque semblables sont alors friands de cette différenciation.

L’organisateur prépare sa course tout au long de l’année, ce sont les coulisses et le making off de l’événement. Ce sont des phases importantes pour signaler au pratiquant que cet événement n’est en fait pas comme les autres. Il y a des hommes et des femmes qui bossent tout au long de l’année pour vous faire vivre une journée unique. Le rôle des réseaux sociaux est de capter ces moments là car même s’ils vous semble anodins, ils peuvent faire la différence.

C’est également le moment privilégié pour parler des partenaires et sponsors de l’épreuve en les intégrant complètement dans la stratégie. Hors de question de poster un logo mais plutôt de situer la marque dans une publication positive.

Augmenter la pression avec l’arrivée de la prochaine édition

Faire parler de la course et remettre à l’esprit ce qui a été vécu lors de précédente édition. Le rôle des réseaux sociaux est de repositionner l’expérience utilisateur au cœur de la stratégie de l’événement. On y est presque ! Il faut alors inviter les futurs sportifs à rentrer dans le casting, qu’ils s’emparent de l’épreuve pleinement; Je parle de ma préparation, de mon entrainement puis de ma course. C’est le rôle de la sémantique pure. C’est également la phase d’intervention auprès des médias locaux ou spécialisés pour leur dire que quelque chose va se passer.

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Partant de ces constats et du vécu sur plusieurs événements en tant que bénévole, pratiquant ou organisateur, notre agence a décliné toutes les phases pour permettre aux organisateurs de booster la performance de leurs épreuves. De la création d’un site internet adapté aux plateformes sociales, à la gestion des réseaux sociaux tout au long de l’année, à l’intervention en live pour communiquer de façon extrêmement active le jour de l’épreuve mais aussi pour constituer une banque d’images pour la prochaine édition, nous avons pris en compte toutes les étapes pour booster activement les inscriptions. C’est également un moyen de s’appuyer sur une stratégie performante de diffusion d’images et de résultats.

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Nous accompagnons plusieurs événements depuis trois ans qui ont vu le nombre de leurs inscrits multiplié par deux voire trois alors que le nombre d’événements concurrents ne cesse de croître. C’est une belle occasion de recentrer son budget communication avec un maximum d’efficacité et au final une économie d’échelle non négligeable.